Malgré le confinement il est possible de mettre en vente son bien immobilier.
Il est en effet autorisé de prendre contact avec des agents immobiliers ainsi que de demander une estimation de prix, ils peuvent également venir faire des photos par exemple.
Bien que la vente soit autorisée, bon nombre de vendeurs reportent leur projet.
Un vrai recul des ventes par rapport à l’année dernière pourrait entrainer une baisse des prix.
En revanche certaines zones connaissent une hausse des prix ou une stagnation depuis le dernier confinement. Par exemple en île de France une hausse des prix plus importante que dans Paris à été constatée. Cette hausse s’explique notamment par une volonté des Parisiens d’acheter une propriété plus grande ainsi qu’un terrain.
De plus les taux immobiliers sont excessivement faibles, soit près de 1 ,5% sur 25 ans en taux moyen, et moins de 1% sur 20 ans pour les meilleurs profils. Ces taux sont très intéressants pour les personnes recherchant un prêt immobilier.
Cette attractivité des faibles taux ne veut en revanche pas dire que les crédits sont accordés en grands nombre. En effet il est de plus en plus difficile de s’octroyer un crédit. Ceci étant dû aux critères des hautes autorités financières (HCSF). Il est par exemple interdit de dépasser un taux d’endettement de 33%, une durée maximale de crédit de 25 ans, et la somme à rembourser qui ne doit pas excéder 7 années de revenus. La deuxième raison de cette difficulté à obtenir un crédit est explicable par le fait que les banques analysent plus durement les situations d’emploi et d’employeurs des emprunteurs »
Il y a donc de plus en plus de refus de prêt et des profils exclus du marché.
"Je ne pense pas forcément qu’il y aura une baisse de prix, notamment pour les raisons de rattrapage du marché, d’autant que nous assistions, avant le reconfinement, à un rééquilibrage des grandes villes au bénéfice des villes moyennes" estime Brice Cardi, président du réseau L’Adresse.
En effet jusqu’à aujourd’hui nous assistions à une forte hausse des prix dans les grandes villes. Ce phénomène à tendance à s’inverser notamment suite au premier confinement, durant lequel bon nombre de français se sont retrouvé « prisonnier » de leurs appartements en ville. Beaucoup d’entre eux ont alors cherché une maison à l’extérieur de la ville, avec du terrain. De ce fait les prix de l’immobilier dans les espaces plus ruraux sont en train d’augmenter. Il y a une tendance au rééquilibrage voire baisse des prix dans les grandes villes comme Paris.
En effet la demande principale en ce moment est le souhait d’avoir un espace extérieur.
Selon Philippe SALLE, président du groupe Foncia, "Que les vendeurs n’aient donc pas la crainte de ne pas parvenir à vendre ou à un mauvais prix, et que les acquéreurs ne craignent pas de ne pas trouver à acheter, ou trop cher. En revanche, il faut que chacun reste raisonnable, que les vendeurs n’essayent pas de vendre plus cher, au motif qu’il y aurait peu d’offres et beaucoup de demandes, et que de leur côté, les acquéreurs n’essayent pas de profiter de la situation de crise pour imaginer pouvoir négocier au-delà de l’acceptable. Dans les deux cas, ça ne marchera pas !"